Traveller Session #25 – Airport Blues (S04E05)

Sur la planète de Mirriam I, nos aventuriers sont contraints d’abandonner leur compagnon Rise Bailee, hospitalisé pour subir une prochaine amputation de sa jambe gauche rongée par l’acide des aliens de Chamax. Sa jambe sera remplacée par un membre cybernétique et l’opération, puis sa convalescence, vont prendre un certain temps. Le groupe n’a pas le temps d’attendre… D’une, ils sont déjà dans la gueule du loup en étant sur une base de la navy sous une fausse identité, de deux ils ont eu confirmation que les implants neuronaux qu’ils ont subi à leur insu sont responsables de leurs soucis de santé et les condamnent à court ou moyen terme d’une dégénérescence accélérée de leurs cellules et capacités neurologiques et physiques.
À ce stade, ils n’en apprennent guère plus, mais l’opération d’implants subie est d’une haute technicité, interdite dans l’Impérium et plutôt d’un registre Militaire ou d’une Recherche/Expérimentation hors cadre… L’implant de Rise a déjà attiré l’attention du corps médical de l’hôpital militaire de Mirriam et ses compagnons lui font rapidement leurs adieux puis s’éclipsent avant que l’alerte soit donnée et qu’ils aient à répondre à des questions embarrassantes… Ce sera à Rise Bailee de gérer cette situation délicate…

Ils se dirigent donc vers la sortie de l’hôpital pour rejoindre leur vaisseau mais Neville et Florenzi ont leur attention attirée par un écran digital dans une salle d’accueil. Le canal de News y passe en boucle des images d’explosions dans des astroports impériaux et diffuse des images de vidéo surveillance d’individus recherchés : « WANTED » clignote au-dessus de clichés de 8 individus, dont 4 sont identifiables comme étant Drew, Rise, Neville et Florenzi. Un 5e correspondant à l’un des corps des caissons du vaisseau où ils se sont réveillé il ya désormais quelques mois tandis, que les 3 autres sont non identifiés, mais d’après les aventuriers correspondent sans doute aux autres individus décédés dans les autres caissons. Il leur paraît donc évident que des gens prennent leurs traits ou qu’ils ont tous été clonés…
Ils parviennent à noter les lieux des attentats, au nombre de 4 au total : Flammarion, Caladbog, Mertactor et Raweh.
Florenzi reconnait immédiatement le nom de Caladbog : c’était le système planétaire d’origine de l’intendant du Snow Leopard, agent ennemi et fugitif après son échec d’empoisonnement et de coup d’état à l’encontre de son cousin régnant.
Les systèmes de Mertactor et Raweh seront ensuite localisés sur travellermap comme des planètes frontalières du secteur où se trouve une présence Navale.
Les news mentionnant un redéploiement de vaisseaux de la Navy pour faire face à toute nouvelle menace, les aventuriers sont désormais convaincus qu’un complot géopolitique d’envergure est à l’oeuvre.
Est-ce le colonel Wellington, leur ennemi juré, traître à l’Imperium qui tire certaines ficelles pour provoquer un conflit local et ainsi justifier la continuité de la présence des bases navales frontalières, dont certaines sont menacées de démantèlement ?

Pendant leur visite à l’hôpital, un des autres aventuriers, Drew, en sa qualité de capitaine, est resté dans l’astroport aux abords du New Hope, occupé à gérer l’intendance du vaisseau et à procéder à un peu de commerce pour continuer à disposer d’une couverture de navire marchand a et couvrir les frais de maintenance.
Il a également upgradé le logiciel d’astronavigation afin d’éviter de nouveaux désagréments d’erreur de Saut à l’avenir (Le logiciel octroie donc désormais un bonus de +1 au jets d’Astronavigation) et fait installer un réservoir d’hydrogène supplémentaire permettant d’augmenter l’autonomie du vaisseau. En effet, avec l’adjonction de ce réservoir supplémentaire, le NEW HOPE, capable de Saut-2, dispose désormais d’une réserve de carburant supplémentaire pour un Saut-1 additionnel. Cela permet au vaisseau de traverser des étendues spatiales où aucun ravitaillement ne serait normalement possible, ce qui est plutôt le cas dans le secteur où ils se trouvent. Ainsi, le trajet initialement prévu pour le système de Karin, abritant une base Navy impériale d’importance peut être évité, et l’équipage décide de faire route vers les systèmes d’Andor ou Candory…

Le départ pour Candory est décidé et se fait en 2 sauts grâce au réservoir additionnel. Le premier Saut d’une semaine se fait sans encombre et le New Hope sort de la bulle spatiale à 1 parsec de Candory. Le réservoir permettra de faire un second saut d’un parsec pour rejoindre Candory là où ce trajet n’aurait pas été possible initialement.

Vigilant, l’équipage scrute l’espace à sa sortie de la bulle de Saut pour vérifier qu’ils n’ont pas été suivis et préparent immédiatement les calculs pour le nouveau Saut à destination de Candory.
Bien qu’ils ne soient apparemment pas poursuivis, ils sont néanmoins repérés et interceptés par un patrouilleur. Par chance, il ne s’agit que d’un vaisseau éclaireur et non de la Navy. La communication vidéo est activée et le vaisseau scout, piloté par la capitaine Jemilah de l’IISS, les informe qu’ils approchent d’une zone interdite.
Après avoir prétexté une méconnaissance de la zone pour expliquer leur présence, la capitaine Jemilah les informe qu’Andor et Candory sont en zone Rouge : Andor est un système abritant une planète pénitentiaire impériale et Candory est un système faisant l’objet de recherche scientifiques et archéologiques pour le compte d’institutions impériales.
Après quelques explications et une négociation concernant leur problème de carburant empêchant tout retour en arrière ou déroutement, seule une halte pour ravitaillement peut être autorisée sur Candory, à leurs risques et périls. En effet, Candory dispose d’un petit astroport de classe C occupé par des biologistes et archéologistes, mais la planète est largement inconnue et inhospitalière.
Ils obtiennent un laisser-passer temporaire et le New Hope repart pour son dernier saut et arrive enfin en vue de Candory…

Scout Jemilah


Les deux semaines de Saut simultanées ont été éprouvantes : nos 3 aventuriers constatent un nouveau dérèglement de leur organisme et se voient de nouveau diminués dans leurs facultés physiques et cognitives… La dégénérescence continue (et se traduit par la perte aléatoire de 1 à 2 points de FOR, END, DEX ou INT selon les personnages…).

Après une mise en orbite et un repérage de la surface de la planète, le New Hope a confirmation visuelle des données préliminaires transmises par l’éclaireuse de l’IISS. La planète est aride, très accidentée, dotée d’une atmosphère corrosive et de nuages et vapeurs acides sur toute sa surface. Aucune étendue aquatique n’est visible. La gravité est de 1,1G. Les senseurs permettent enfin au 2e passage de repérer l’astroport et le New Hope se pose après un contact radio de mauvaise qualité avec la capitainerie…

La découverte de l’astroport est peu engageante : il est de petite taille, bien qu’équipé d’une piste, d’un hangar à équipements ou marchandises de taille correcte, d’un réservoir à carburant, d’un garage extérieur où sont stationnés 2 VAB civils et enfin de plusieurs habitats temporaires sous forme de préfabriqués.
Nos voyageurs (les 3 personnages et le Dr Orlock, les autres restant invisibles à bord) sont toutefois accueillis à bras ouverts par Jonas, l’intendant de la station visiblement heureux de recevoir de la visite.

Jonas, intendant de l’astroport de Candory

Il est seul sur place depuis plusieurs jours et la station est inoccupée car toute l’équipe scientifique est partie en exploration dans les montagnes pour plusieurs semaines.
Malheureusement pour les aventuriers il ya une mauvaise nouvelle : Jonas annonce que le réservoir à hydrogène est quasi vide et ne dispose en tout cas pas de suffisamment de carburant pour ravitailler un vaisseau nécessitant d’effectuer des Sauts. Un vaisseau de ravitaillement n’est pas attendu avant plusieurs semaines, les besoins locaux en hydrogène étant sommaires.
Disposé à aider les aventuriers à repartir au plus tôt (bien que cette compagnie inattendue lui fasse grand plaisir) il tente tout de même de les inciter à rester un peu. Cela éveille la méfiance du groupe qui craint de se faire coincer et capturer sur place mais leurs inquiétudes ne paraissent pas fondées. La première nuit se déroule sans incident.

Neville explore par prudence le campement et l’astroport et a confirmation que les dires de Jonas sont vrais : le réservoir est à un niveau très bas. Le hangar abrite de nombreux équipements techniques, mécaniques et scientifiques pour l’expédition ou procéder à des réparations ou remplacements d’équipements défaillants. Il y a également pas mal de matériel d’excavation abrité.
Neville découvre néanmoins plusieurs fissures d’importance sur la piste, assez abimée par la corrosivité atmosphérique et surtout par une activité sismique évidente, confirmant l’inhospitalité de la planète.

En tentant de trouver une solution avec Jonas, l’intendant finit par mentionner qu’il a entendu les scientifiques géologues parler de nappes aquifères souterraines pouvant être détectées par des senseurs en passage à basse altitude à la surface de la planète. Mais l’expédition ayant une mission archéologique première, ce sujet géologique n’a pas été « creusé ».
Jonas confirme ce qu’ils ont déjà constaté : en surface, il n’y a rien. La planète est inhabitée mais il existe une faune locale, peu dangereuse mais parfois aggressive, d’où l’installation d’une clôture électrifiée autour de l’astroport.
La région a en outre quelques ruines extra-terrestres immémoriales d’origine inconnue et disséminées par endroits, entièrement abandonnées et vides, qui font précisémenrt l’objet des études et recherches de l’expédition scientifique.

Jonas propose le prêt d’un senseur de type « Lidar » à installer sur le New Hope pour tenter de rechercher des nappes souterraines. Cela devrait prendre quelques jours… Et la station dispose de matériel de pompage au besoin.
Une fois le matériel installé, le New Hope décolle et effectue des rotations en 8 sur plusieurs zones de quelques centaines de km afin de tenter de détecter une nappe souterraine…
L’opération est finalement un succès et une nappe est détectée dans une cavité non naturelle de forme oblongue. La surprise est de taille : la nappe est profondément enfouie sous une structure mégalithique pyramidale…
Le vaisseau se place en position géostationnaire et observe la structure : il s’agît en réalité de 3 pyramides imbriquées, de 3 tailles différentes, en ruine, avec un plateau abritant une sorte de bassin vide et surtout des escaliers avec une terrasse encadrée de deux rangées de 6 statues, puis enfin une statue sur un piédestal au sommet d’une des pyramides… Les statues, endommagées par les intempéries, les siècles ou millénaires sont non identifiables…

Aucune entrée n’étant visible, le groupe commence à deviser sur la marche à suivre. Leur empressement à ne pas perdre de temps les pousse à user du canon du vaisseau pour se ménager une ouverture dans la structure…

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