Traveller Session #26 – « Shadows » (S04E06)

Le vaisseau New Hope, à court de carburant pour effectuer de nouveaux sauts, est parti en exploration sur la planète rocheuse et désertique de Candory.
Après plusieurs heures de passes à basse altitude, il a finalement découvert une structure pyramidale triple et ses senseurs ont détecté une nappe gazeuse riche en hydrogène dans ses sous-sols. À en juger par la forme oblongue et des cavités intérieures visibles au LIDAR, il existe des galeries et cavités non naturelles, signes d’une d’une construction et d’une ancienne activité d’une civilisation extra-terrestre disparue.
Ne décelant aucune entrée, le capitaine semble décidé à effectuer un tir d’artillerie pour ouvrir un passage dans la pyramide, mais craignant un effondrement subséquent des galeries intérieures, il finit par se raviser.
Décision est alors prise de poser le New Hope a proximité immédiate des plateformes afin d’envoyer une équipe en exploration.

Le vaisseau approche donc de la structure et s’apprête à se poser. Le pilote, Drew est concentré sur la maneuvre tandis que Florenzi est aux instruments de navigation et observe l’extérieur par les hublots du cockpit. Soudain, il s’écrie « Scramble ! Scramble ! » en aggrippant le bras droit de Drew.

Drew réagit immédiatement avec ses instincts de pilote et remet les gaz aussitôt. Florenzi a observé sur la pyramide un afflux d’énergie électrique montant de la base de celle-ci le long de ses arêtes et s’accumulant en un vortex lumineux à son sommet.

Mais il est déjà trop tard.

Le vaisseau est frappé par un éclair foudroyant d’énergie électro-magnétique et tous les systèmes tombent rapidement sous l’afflux énergétique.
Drew ne peut que poser en catastrophe le vaisseau à quelques centaines de mètres de la pyramide…

Tandis que de nombreux signaux d’alarme retentissent dans l’habitacle, tout le monde a été secoué, certains avec quelques égratignures mineures. C’est l’heure du bilan et de l’évaluation des dégâts. Surtout, il s’agit également d’être prêts à se défendre de toute nouvelle agression. La tourelle reste fonctionnelle mais la pyramide semble retournée à son état inerte. Pas de nouvelle attaque est à déplorer.
L’évaluation des dégâts à bord est sans gravité majeure. Les systèmes ont été saturés par le flux électro-magnétique et on ne compte que des condensateurs grillés. Rien d’irréparable, donc.
À l’extérieur par contre, les avaries sont un peu plus conséquentes et les trains d’atterrissage ont souffert de l’atterrissage d’urgence. Certains des vérins hydrauliques ont cassé ou sont tordus. Tout nouvel atterrissage sera par conséquent beaucoup plus risqué. Une partie de l’équipage reste donc à bord pour effectuer les réparations et seuls quelques membres partent en exploration : Florenzi, Neville et deux des marines : le capitaine Zwimmer et le Lt Lisa.

Le petit groupe part vers la grande structure immémoriale, Florenzi muni d’une combinaison spatiale, Neville et les deux Marines équipés de la la livrée Battledress du corps des Marines, pour se protéger des éléments extérieurs aussi bien que de toute nouvelle attaque.
Leur approche, prudente et dans une tactique toute militaire avec Florenzi en éclaireur, confirme le retour à un état inerte de la structure et aucun rayon destructeur n’émane plus de la pyramide.

Ils parviennent ainsi à gravir la première volée de marches cyclopéennes et à mieux étudier les différents éléments architecturaux. Les marches sont hautes, laissant supposer une espèce alien de bâtisseurs mesurant entre 2 et 3 mètres. La double rangée de sculptures évoque des sphinx mais le temps et les éléments corrosifs de l’atmosphère les ont rendues impossibles à identifier, de même que la statue seule trônant au sommet de la pyramide de droite, de taille intermédiaire. À gauche, un immense « bassin » vide est plongé dans l’obscurité et dont le fonds est à peine visible du fait de l’horizon bas et projetant de grandes ombres.
À l’examen, ils finissent par déceler que des marches semblent mobiles et ne tardent pas à déclencher un mécanisme faisant coulisser vers l’intérieur une volée de marches, ouvrant sur un tunnel s’enfonçant dans les tréfonds de la structure.
Il s’ensuit une lente et prudente exploration de tunnels et salles sphériques où le groupe ne découvre pas grand chose si ce n’est quelques pièces remplies de ce qui s’apparente à des cultures fongoïdes. L’intérieur des pyramides est doté de couloirs et salles réparties sur un premier niveau et chaque pyramide est dotée d’un immense puits central qui s’enfonce encore plus profondément à des dizaines de mètres sous terre… Le groupe ne souhaite néanmoins pas perdre de temps en exploration archéologique et va rapidement à l’essentiel en se dirigeant vers la zone détectée par les senseurs et abritant l’objet de leur quête : du gaz à forte teneur en hydrogène.

Ils finissent par découvrir une grande salle dotée de fresques murales illustrant ce qui s’apparente à un paysage extérieur montagneux, encadrant la pyramide, au pied de laquelle sont rassemblées des créatures mi-humanoîdes mi-reptiliennes dans ce qui pourrait s’apparenter à une cérémonie religieuse. Du sommet de la pyramide, des éclairs sont lancés vers des créatures volantes ainsi neutralisées… D’ailleurs, un bref combat a lieu dans cette salle contre une variété alien de chauve-souris géantes. Seul Florenzi est un peu inquiété par celles-ci du fait de la fragilité relative de sa combinaison, mais les 3 Marines en Battledress ont tôt fait de neutraliser la menace.

L’exploration finit par permettre de trouver un passage dérobé qui redescend vers une salle technique de contrôle de technologie extra-terrestre. Une autre espèce alien vaguement batracienne est exterminée dans ce couloir, puis ils découvrent des couloirs techniques qui mènent à l’extérieur vers le bassin, bien qu’obstrués par des grilles.

Une msytérieuse salle de contrôle


La grande salle adjacente est le fameux réservoir d’une nappe gazeuse riche en hydrogène… N’osant pas toucher aux instruments de la salle ils décident de couper des conduites émanant du réservoir et alimentant vraisemblablement la salle de contrôle. Puis ils ménagent une ouverture vers le bassin à coup de lasers en découpant les grilles….

Ne rencontrant aucune autre adversité, ils décident d’aller chercher l’Enos Belle comme vaisseau navette pour récupérer le gaz au moyen de leur tuyau de pompage et d’un réservoir d’appoint extérieur détaché du vaisseau. En approche prudente, ils voient la pyramide s’activer pour lancer de nouveau une décharge électro-magnétique, mais celle-ci fait rapidement psssshiiit…. Le groupe comprend que la coupure des conduites a rompu l’alimentation énergétique de la salle de contrôle, rendant le rayon inopérant….

Le pompage de l’hydrogène nécessaire est ensuite entrepris pendant de longues heures pendant que le reste de l’équipage rafistole le New Hope comme il peut avec les moyens du bord et avec les pièces d »équipement de rechange opportunément acquises plus tôt lors d’une escale… La prévoyance s’avère payante et permet au New Hope de redécoller.

Le retour est ainsi rendu possible vers l’astroport local où une bonne semaine est nécessaire pour remettre en état les trains d’atterrissage endommagés avec l’aide de Jonas. En échange, ils lui transmettent toutes les données d’exploration recueillies dans la pyramide, à l’intention des archéologues quand ils reviendront. C’est un bon échange de procédés…

le New Hope est enfin prêt à repartir sur la route des étoiles, à destination de Froin.

(Images d’illustrations tirées du film Planète Interdite, de 1956).

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